Le site Bet on Concrete! vous permet d’accéder au résultats de l’enquête et présente différents modes de navigation à travers ces données ; modes de navigation dont le chemin est à la fois visible sur la page d’accueil et via un menu de façon plus classique en haut de la page.
La page d’accueil est divisée en 3 parties qui sont autant de moyens de découvrir, d’explorer les données sous des angles différents et permet également l’accès à une carte générale qui donne une vision globale de la géolocalisation des édifices recensés.
Carte générale
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Cartographies
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Visualisations
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Données
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Avec cette carte mondiale, nécessaire pour y faire figurer les départements et territoires d’outre-mer, les informations que l’on trouve grâce à la navigation sont indiquées sur les petites étiquettes avec le nombre d’édifices, la géolocalisation se fait en zoomant et en affichant les informations de chaque élément ; au fur et à mesure que l’on précise le niveau de détail, les repères groupés sont entourés de la zone géographique correspondant à la répartition des édifices au sein du groupe.
En arrivant sur l’édifice, un simple clic donne accès à une fiche descriptive contenant quelques éléments d’informations et des liens pour en savoir plus sur la répartition départementale.
Ce type d’échelle permet également d’envisager plus facilement une future intégration de repères géolocalisés venant de partenaires étrangers.
Une exploration cartographique qui permet d’accéder aux résultats via 3 accès différents, et dont la présentation varie en fonction du niveau d’échelle géographique choisi (région, département etc.).
- Une vue d’ensemble permet de naviguer dans les nouvelles régions et d’avoir accès aux données départementales regroupées à l’échelle régionale ; on peut également accéder au tableau général en bas de la carte.
- Une autre exploration par le biais des régions présente une carte avec des indications liées au nombre d’édifices protégés ; un clic sur chacune d’entre elle conduit vers une page où il est possible d’explorer les galeries d’images lorsqu’elles sont présentes pour chaque département (les images seront progressivement ajoutées en fonction de l’enrichissement du site).
- L’accès par le niveau départemental détaille les édifices grâce à leur notice cliquable sur chaque repère géolocalisé, comprenant des liens vers les bases de référence lorsque ces liens existent (Castor pour le lrmh, Mérimée pour le mcc, notice wikipedia éventuelle etc.) en plus des informations extraites de Redmonest.
La deuxième manière d’explorer et de manipuler les données se fait grâce à des restitutions sous forme de graphes ; dans cette partie, des visualisations ont été réalisées pour expérimenter d’autres types de navigation.
On peut ainsi modéliser certaines problématiques qui ont été mises en évidence par le projet Redmonest, comme les étapes clés de la protection du patrimoine en béton, avec des phases chronologiques marquées (début du XXe siècle pour l’aspect mémoriel, les années 1950 et 1960 sous l’impulsion d’André Malraux, les années 1970, les années 1980 sous Jack Lang et l’essor depuis les années 1990) et des régions pionnières en la matière (Lorraine, Alsace, PACA, Rhône-Alpes, Paris).
3 graphes sont visibles :
- une roue à rayons pour la structure géographique liée à chaque édifice.
- un réseau en anneaux qui permet d’interagir entre la répartition des édifices au centre et un menu sur la droite ; les 198 monuments sont ceux qui correspondent aux appréciations apportées sur l’état sanitaire général de l’édifice, issues du formulaire d’enquête.
- un graphe en forme de grappes de données
Cette dernière modélisation se présente un peu comme un amas cellulaire où chaque nœud représente un édifice de la base de données, permettant de manipuler le jeu de données pour explorer précisément cette problématique ; le panneau de gauche, en dehors du paramétrage des aspects de rendu du graphique, permet surtout de filtrer les données et de faire varier le curseur chronologique afin d’illustrer ces évolutions.
Les modélisations ne sont pas figées, elles évolueront au gré des nouvelles données qui viendront enrichir la base et d’autres visualisations de données qui permettent de mettre en relief certaines des problématiques du projet.
Le troisième et dernier mode de consultation donne un accès direct aux tableaux de données et offre la possibilité de consulter et de récupérer ces données sous différents formats, de parcourir une galerie des illustrations qui leur sont liées et enfin de contribuer à leur enrichissement via un espace dédié.
- Le tableau de données général est un exemple de la possibilité offerte de croiser les valeurs de tous les champs de la base, et d’en extraire les résultats ; d’autres données statistiques sont consultables et récupérables également, aussi bien les tableaux de données que les graphiques.
- La vignette « Galerie » donne accès aux photographies et permet de parcourir une galerie des illustrations qui sont liées aux édifices
- Une dernière partie permet de contribuer à leur enrichissement via un espace dédié (« Contributions »)
Le tableau de données général comporte 33 champs constitués à partir des données issues de la base Mérimée du ministère de la Culture et des données accumulées au cours du projet Redmonest.
On y retrouve des informations sur les auteurs, les différents niveaux de collectivité territoriale, la géolocalisation, des précisions sur la construction et la protection des bâtiments et enfin des informations en lien avec les résultats du questionnaire.
Destiné aux acteurs du patrimoine, Architectes des Bâtiments de France (ABF), Architectes en Chef des Monuments Historiques (ACMH) et Conservateurs Régionaux des Monuments Historiques (CRMH), c’est le formulaire élaboré au sein du LRMH qui a permis de rassembler ces résultats.
Les catégories d’informations spécifiques qui en sont issues et qui sont propres aux travaux de Redmonest, sont détaillées dans la partie Catégories de la base de données Redmonest.
Liste des champs présents dans la base
- Auteur(s)
- Commune
- Département
- Région
- Coordonnées X
- Coordonnées Y
- Ancienne région
- Adresse
- Insee
- Architecture
- Répartition du béton
- Environnement
- Usage
- Siècle
- Date de construction
- Période de construction
- Réponse formulaire
- État sanitaire général
- Fondations
- Structure
- Façades
- Toiture
- Décors
- Autres
- Référence
- Statut
- Étude
- Type de protection
- Précision sur la Protection
- Année de protection
- Date protection 1
- Date protection 2
- Date protection 3
- Édifices entièrement en béton : édifices entièrement ou presque entièrement en béton, c’est-à-dire ceux présentant une structure et des remplissages en béton, qu’ils soient couvert d’un enduit ou non
- Édifices ayant une structure en béton : édifices comportant une ossature en béton
- Édifices ayant une structure en béton apparente : édifices comportant une ossature en béton apparente à l’extérieur des constructions à ossature en béton dissimulée derrière un parement ou autre revêtement
- Édifices ayant une structure en béton non apparente : édifices comportant une ossature en béton non apparente à l’extérieur des constructions à ossature en béton dissimulée derrière un parement ou autre revêtement
- Édifices ayant un ou des éléments constitutifs en béton : édifices ayant un ou des éléments constructifs en béton mais où le béton n’est pas le matériau principal de construction de l’édifice. Il s’agit par exemple d’une église dont seul le clocher est en béton
Les édifices ayant fait l’objet de consolidations et de restaurations en béton comme des terrasses, des charpentes ou des reprises en sous-oeuvre, ne sont pas recensés puisque hors propos face aux objectifs du projet.
- L’architecture domestique : elle concerne à la fois l’habitat individuel et le logement collectif.
- L’architecture religieuse : elle concerne tous les types d’édifices de culte.
- L’architecture de l’industrie et de la recherche : elle comprend les manufactures, les usines comme les sites miniers mais aussi les laboratoires, les stations météorologiques et les stations d’émetteur radio.
- L’architecture de l’administration et de la vie publique : elle comporte les édifices administratifs tels les mairies, hôtels de police, palais de justices, mais aussi les hôpitaux, les sanatoriums, les hôtels des postes ou les sièges de partis politiques.
- L’architecture de la culture, du sport, du tourisme et des loisirs : vaste typologie, elle regroupe à la fois les musées, les cinémas, les piscines, les hôtels et l’ensemble des infrastructures des loisirs et des sports.
- L’architecture commerciale : elle concerne les grands magasins, les centres commerciaux et les halles et marchés mais aussi les banques.
- L’architecture des transports : c’est une typologie créée pour ce recensement. Elle concerne les infrastructures liées aux déplacements telles les gares ferroviaires, routières, maritimes, aéroportuaires ou encore les garages, immeubles de parking et hangars mais aussi les phares.
- L’architecture scolaire : c’est une typologie particulière, détachée de celle de la vie publique à cause du nombre important d’écoles construites au XXe siècle.
- L’architecture militaire : elle est justifiée par les constructions défensives des deux Guerres Mondiales et concerne les blockhaus, bases sous-marine, plateformes de tir et autres systèmes défensifs.
- L’architecture commémorative, funéraire et votive : elle est dans sa grande majorité directement liée aux pertes et à la mémoire des Guerres Mondiales. Elle concerne les monuments aux morts et les monuments commémoratifs d’un fait de guerre ou autre.
- Le génie civil : cette typologie concerne les ponts, passerelles et est élargie à d’autres ouvrages d’art tels les châteaux d’eau et réservoirs.
- Les parcs et jardins : elle comprend les installations paysagères et les petites constructions présentent dans ces espaces verts.
- Les édifices construits avant 1914 : des premiers monuments en béton dans les années 1850 à la veille de la première Guerre Mondiale.
- La période 1914-1939 : cette période recouvre la première Guerre Mondiale et la première reconstruction, jusqu’à la veille de la seconde Guerre Mondiale.
- La période 1939-1944 : cette période concerne la seconde Guerre Mondiale avec essentiellement les constructions militaires.
- La période 1944-1953 : c’est la période de la Reconstruction, elle démarre à la création du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) et se termine à la fin du premier Plan visant à reconstruire l’appareil de production du pays.
- La période 1953-1973 : cette période correspond à une partie des Trente Glorieuses et s’arrête lors du choc pétrolier de 1973.
- La période 1973 à 1990 : cette période est marquée par l’arrivée du courant postmoderniste au début des années 1970 à une architecture où domine non pas un courant architectural mais un ensemble d’approches variées de la conception architecturale.
- La période 1990 à aujourd’hui : cette période est marquée par une architecture empreinte d’une multitude d’influences ainsi que par de nouveaux paramètres en architecture, le développement durable et l’écologie. Il n’existe quasiment pas d’édifice protégé construit dans cette période.
Pour les édifices ou sites ayant fait l’objet de plusieurs campagnes de constructions ou d’ajouts et de modifications, c’est la date de la première construction qui est prise en compte. A l’inverse, s’il s’agit d’un édifice ou site qui n’est pas construit en béton mais dont un ajout en béton est réalisé ultérieurement et fait aussi l’objet d’une protection, c’est la date de construction de l’ajout qui est prise en compte.
- L’environnement urbain en bord de mer, où les facteurs d’altération du béton sont multipliés avec à la fois les chlorures et les pollutions urbaines issues de l’industrie et des échappements automobiles
- L’environnement urbain et périurbain, où la pollution des véhicules impacte fortement sur le béton
- L’environnement industriel, où les rejets de particules issus des combustions ont des impacts sur la conservation des bétons
- Le bord de mer ou environnement maritime, qui constitue un contexte agressif pour les bétons à cause des chlorures. Nous l’avons étendu jusqu’à 20 kilomètres des côtes
- L’environnement rural, sans conséquence particulière pour le béton
- L’environnement de haute montagne, où le phénomène de gel-dégel impacte le béton
L’état sanitaire des édifices et plus particulièrement les pathologies des bétons sont le coeur du projet européen. Ainsi, afin d’évaluer le niveau de conservation des édifices, l’état sanitaire est noté selon cinq grades :
- Bon état : Édifice ayant été restauré ou dont l’entretien a été réalisé récemment.
- État satisfaisant : Édifice ne présentant pas ou peu de marque de temps.
- Dégradations notables : Pathologies éparses sur l’édifice.
- Nombreuses dégradations : Pathologies du béton présentes sur l’ensemble de l’édifice.
- Mise en péril : Édifice dont les pathologies sont à un stade avancé le mettant en état de ruine.
Ces cinq niveaux d’appréciation sont nécessaires à la fois pour le diagnostic sanitaire global de l’édifice mais ils sont aussi utilisés pour définir un état sanitaire plus précis par composante de l’édifice : fondations, structure, façades, toiture, éléments de décor.
Le projet REDMONEST est centré sur la gestion des monuments en béton. Les différents usages d’un bâtiment sont sources de transformations architecturales et potentiellement de naissances de désordres structurels ou de pathologies du béton dues à l’emploi de matériaux peu compatibles avec le béton ou d’une activité nuisible à la pérennité du béton. La distinction est donc faite entre les édifices ayant conservé leur fonction originelle de ceux qui en ont changé et ceux qui n’en n’ont plus et se trouvent à l’abandon.
⇒ Les icônes qui identifient chaque monument dans la petite fenêtre qui s’ouvre en mode navigation cartographique correspondent à la typologie architecturale définie au sein du projet
⇒ Chaque couleur correspond à la répartition du béton au sein de la construction, à savoir son niveau de présence et donc d’emploi
⇒ Les marqueurs renvoient aux 6 catégories environnementales dans lesquelles les édifices sont implantés
Entièrement en béton
Partie(s) en béton
Structure béton
Structure béton apparente
Structure béton non apparente
Entièrement en béton
Partie(s) en béton
Structure béton
Structure béton apparente
Structure béton non apparente
Entièrement en béton
Partie(s) en béton
Structure béton
Structure béton apparente
Structure béton non apparente
Entièrement en béton
Partie(s) en béton
Structure béton
Structure béton apparente
Structure béton non apparente
Entièrement en béton
Partie(s) en béton
Structure béton
Structure béton apparente
Structure béton non apparente
Entièrement en béton
Partie(s) en béton
Structure béton
Structure béton apparente
Structure béton non apparente
Entièrement en béton
Partie(s) en béton
Structure béton
Structure béton apparente
Structure béton non apparente
Entièrement en béton
Partie(s) en béton
Structure béton
Structure béton apparente
Structure béton non apparente
Entièrement en béton
Partie(s) en béton
Structure béton
Structure béton apparente
Structure béton non apparente
Entièrement en béton
Partie(s) en béton
Structure béton
Structure béton apparente
Structure béton non apparente
Entièrement en béton
Partie(s) en béton
Structure béton
Structure béton apparente
Structure béton non apparente
Entièrement en béton
Partie(s) en béton
Structure béton
Structure béton apparente
Structure béton non apparente
bord de mer
rural
zone industrielle
urbain
urbain et bord de mer
haute montagne